ANAIS RENOU-GRAPPIN LA FEE DES CIMES

Du football au vélo il n’y a qu’un pas qu’Anaïs Renou-Grappin a franchi allègrement. Mais de la à penser qu’un jour elle tutoierait les sommets du cyclisme amateur… Et pourtant c’est ce qu’il advint. Ses parents, des restaurateurs bien connus sur la place d’Orange, s’inquiétant qu’elle roule en solitaire, ont demandé à Gérard Michel, dit le « barbu », le pape du cyclisme orangeois avec ses 6 Pars-Brest-Paris et ses 3 Bordeaux-Paris, de la prendre sous son aile. Il n’en fallait pas plus pour que la jeune fille s’envole d’elle-même pour tutoyer les cimes. Licenciée au Cyclo-Club Orangeois Anaïs Renou-Grappin  enchaine les performances comme elle enchaine les montée du Ventoux à tel point qu’elle ne sait plus très bien combien de fois elle a gravi le Géant de Provence depuis le début de l’année («je pense entre 25 à 30 fois. Je ne les compte pas» dit-elle en toute modestie). Quoiqu’il en soit ces grimpées sont la meilleure des préparations qui soit pour réussir les défis qu’elle s’est lancée et surtout qu’elle a réussie. Jugez plutôt. En plus de valider les brevets de 200 et 400 km qualificatifs pour le Paris-Brest-Paris, la jeune cycliste de 33 ans a terminé 2^ème des 6 heures du Castellet sur le circuit de formule 1, 1^ère  de sa catégorie de la Grand Fondo Ventoux (122 km et 3600 m de dénivelé), 2^ème de sa catégorie à la cyclo-sportive Gran Fondo Vaujany (65 km et 2400 m de dénivelé) et cerise sur la gâteau elle a épinglé à son palmarès le super BRA (Brevet des Randonneurs Alpin) soit 210 km pour 5300 m de dénivelé avec au programme le col de Croix de Fer, le col du Molard, le col du Télégraphe, le col du Galibier et le col de Sarenne. Et comme si cela ne suffisait pas notre fée des cimes va participer dans les semaines à venir aux Bosses du 13, au raid des Alpilles et à la Grand Fondo Luberon. Rien que ça.

Jean-Claude Thévot

Photo J-C.T Anaïs Renou-Grappin et son mentor Gérard Michel, dit le « barbu » à qui elle doit beaucoup