Accident cardiaque
L’accident cardiaque qu’a vécu notre ami Jacques ce mercredi aurait pu avoir des conséquences dramatiques sans le secours de Paul, René et les autres, présents ce jour la, qui lui ont certainement sauvé la vie.
Il est peut être raisonnable de se rappeler que nous ne sommes que des humains et que notre corps a des limites.
Nous ne pouvons que vous conseiller de faire attention (notamment dans ces périodes de fortes chaleurs) et de vous équiper en conséquence. Deux gourdes plutôt qu’une, arrêts fréquents pour se désaltérer. Il est également nécessaire d’adapter les horaires afin d’éviter les grosses chaleurs mais aussi avoir un entrainement adapté. Aussi, il est recommandé de se munir d’un cardiofréquencemètre pour contrôler notre rythme cardiaque pendant les grands efforts
A ce sujet :
Le « 220 pulsations – l’âge est souvent ma moyenne de croisière sur la plupart des courses. Dois-je me calmer ? Brider le moteur ? Mettre le limiteur de vitesse ? »
La formule « 220 pulsations – l’âge » est aujourd’hui totalement désuète et dépassée et ne correspond que rarement à la réalité. Certains professionnels de 30 ans ne dépassent pas les 180 pulsations par minute à l’effort maximal quand certains cyclosportifs de 60 ans atteignent encore 190 pulsations par minute à FCMax.
Il y a une grande part de génétique et vous faites sans doute partie de la catégorie des cyclistes ayant une Fréquence Cardiaque Maximale élevée.
Si vous pouvez soutenir une valeur correspondant à 220 – votre âge sur toute la durée d’une course (c’est-à-dire environ 2 heures) il n’y a aucun motif d’inquiétude à cela. Il ne faut aucunement vous alarmer par rapport à ces valeurs. De nombreux cyclistes sont dans votre cas et si vous ne ressentez aucune gêne particulière il ne faut pas remettre en cause votre pratique compétitive.
Cela étant dit, un test à l’effort, avec détermination de la Fréquence Cardiaque Maximale, de la Puissance Maximale Aérobie et des seuils ventilatoires constituerait un vrai plus. D’une part cela vous rassurerait car le cardiologue pourra facilement éliminer certaines anomalies. D’autre part cela vous permettrait de maîtriser les zones d’intensité et de savoir avec précision à quelles intensités vous devez travailler selon la thématique choisie lors de vos différentes séances d’entraînement. Après 40 ans, un test tous les deux ans est conseillé. Après 50 ans, dans la mesure du possible, un test chaque année. Renseignez-vous, il y a sans doute un centre qui propose ces tests à l’effort près de chez vous et sur prescription médicale ils sont souvent pris en charge par l’assurance maladie.
Prenez soin de vous et a bientôt sur le vélo, et bon rétablissement à notre ami, Jacques.